mardi 3 mars 2015

Mardi 14 septembre 1999 : Chaudeyrolles – col de la Clède.

Nous avons passé la nuit à Fay-sur-Lignon, dans un camping vide, avec Oscar qui s’en donne à cœur-joie dans ses travaux de terrassier.



A 9h10, départ de Chaudeyrolles, dans le pays volcanique aux panoramas étonnants du Haut Vivarais.
Viviane et Oscar m'accompagnent un moment à travers des prairies à perte de vue. Changement de décor : les jonquilles du printemps ont disparu… A l'arrivée à Chantemerle (1326 m), Viviane glisse et s'écorche le genou. Elle repart avec Oscar au point de départ.

Je poursuis seul vers le mont Mézenc. Végétation et flore des hauts plateaux… Les épilobes sont fanés, houle blanche sous un vent qui se lève.

  
Les GR 7 et 420 montent doucement par la petite route. Viviane me rattrape avec le Trafic et s'éloigne. Deux buttes volcaniques émergent. A hauteur de la Roche Pointue, je m'engage sur un petit sentier en direction de la Grosse Roche : beau parcours dans les genévriers, myrtilles et bruyères.
Après une courte averse de petite pluie fine, j'arrive à la croix de Peccata (1564 m). De là je grimpe sur les flancs du mont Mézenc (qui culmine à 1753 m). C'est une réserve naturelle. Arrivé au pied du mont, à 1665 m, sur des pelouses subalpines, j'aperçois des marmottes. Puis je les entends siffler. Etrange colonie isolée autour du mont Mézenc ! Ce sont les premières que je rencontre depuis mon parcours sur le GR 5 dans les Alpes.
Le massif du Mézenc-Meygal est caractérisé par une roche relativement rare, la phonolite, utilisée comme «lauze» pour la couverture des maisons.
Alors, serpentant à travers les rochers, je repasse en Ardèche pour de bon et je descends sur la croix des Boutières, un col forestier plongé dans la brume. Je me dirige au sud vers les rochers de Cruset, longe une lisière. Je rejoins un large chemin qui serpente dans des coupes à blanc et j'atteins une ferme au milieu d'enclos à chevaux. En bas, passe une route : c'est le col de la Clède. Viviane m'y attend avec Oscar. Je siffle et le chien accourt. Il est 13h.
Nous mangeons et restons confinés dans le Trafic jusqu'à 16h30, à cause de la pluie qui s'est mise à tomber à mon arrivée au col.

Après quoi, nous faisons un tour en voiture dans la région. Nous nous installons dans un camping relativement désert, au Lac-d'Issarlès. Le temps, instable, va s'améliorer. Nous aurons même quelques rayons de soleil.


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