A 10h, depuis le point où je suis arrivé hier soir, je descends
jusqu'à Vivey.
Après le village, je remonte un thalweg jusqu'à la Croix au Loup, un calvaire
en forêt commémorant un fait divers. Je traverse le bois de Sainte Ruffine, où
je dérange un chevreuil. Je poursuis mon parcours en forêt, croisant plusieurs
routes. Je débouche aux abords de prés et cultures dominant Lamargelle-aux-Bois.
Le GR traverse des champs de blé. Les épis encore verts forment
une houle, ondulant sous une brise légère dans une douce luminosité. Des
coquelicots agrémentent l'ensemble d'une touche de rouge vif.
Le sentier descend vers le village, remonte dans les pâtures
puis entre dans le bois de Frétoy. Il atteint alors la limite sud de la Haute-Marne et un peu
plus loin pénètre dans le département de Côte-d'Or, en Bourgogne.
Il traverse le bois de Faiseux et débouche dans des prairies,
gagne la ferme de Borgirault, au milieu des cultures. Une mauvaise route
irrégulièrement entretenue s'engage dans la Combe à la Demoiselle et mène à Grancey-le-Château,
au pays des Trois-Rivières, à la limite des grandes forêts du Châtillonais :
place forte édifiée en 1193, dominée par la puissante muraille de son
château reconstruit au XVIIIe
siècle. Viviane m'y attend à 12h45.
Nous allons manger dans la
nature sur le trajet du retour avant de repartir à Beaufort, dans le Jura.
Ambigüe douceur d'un printanier Renoir et final triomphant du Prokofiev de "Pierre et le loup " ?
RépondreSupprimer( https://www.youtube.com/watch?v=5ALqvc5Oti0 )