Au matin, nous rejoignons mon
point d'arrivée d'hier soir.
Nous descendons en Trafic à Lodève (165 m ), empruntant sur route
presque totalement le parcours du GR 7.
Lodève, au pied du Larzac, a
été la capitale des Volques puis une cité romaine.
On traverse la ville puis on remonte jusqu'au hameau de
Belbézet. Là, à 10h40, Viviane me laisse continuer seul à pied.
La suite de l'itinéraire parcourt le plateau de l'Escandorgue
entre Lodève et Dio, dans les hautes garrigues méditerranéennes du Lodèvois.
J'arrive au col de la Défriche. Une longue piste sous le soleil dans
des étendues dénudées monte au relais hertzien du Travers de Montnier. En
chemin, je rencontre cinq ou six moutons qui persistent à se sauver devant moi
sur la piste. Il leur faudra du temps pour comprendre qu'ils peuvent se ranger
et me laisser passer.
J'arrive à un col, je contourne le Puech Garde par l'ouest. Je
m'arrête un instant pour trouver un coin d'ombre et me désaltérer. Mon tee-shirt
est trempé.
Poursuivant sur la crête, je gagne la chapelle Saint-Amans (669 m ), isolée, juchée sur le
plateau.
Puis c'est la descente en crête entre le vallon de Vernazoubres
et celui de Valquières. Je traverse les terres rouges du serre de la Bardine , et je débouche à
Valquières, village aux maisons médiévales.
Je retrouve Viviane à 14h. Nous cherchons un endroit pour manger
à l'ombre. Rien ! Inhospitalière au possible, cette région ! Pas d'ombre,
pas de végétation accueillante. Nous sommes réduits à nous calfeutrer contre un
mur à l'entrée du village et à manger à l'intérieur du fourgon. Il fait trop
chaud, je n'ai pas envie de continuer. On s'arrêtera là pour cette fois.
"J'arrive au col de la
RépondreSupprimerDéfriche..." ou quand des allitérations disent la pénibilité...