Quand on se lève, des chasseurs se profilent à l'horizon, au
bout du pré.
Quand je reprends mon parcours, je m'engage dans un chemin boisé
qui traverse ensuite un plateau broussailleux. Je passe à côté des chasseurs
aperçus tout à l'heure. Ils s'apprêtent à rentrer.
Dans la descente, vue sur la vallée et les falaises de
Bouilland. Je traverse le village de Bouilland, franchis le ruisseau du Rhoin.
Par centaines, les hirondelles se rassemblent sur les fils
électriques. Les grandes migrations sont en cours.
Le chemin monte à travers
prés, devient un beau sentier de sous-bois rejoignant de biais le plateau.
J'atteins alors les ruines de l'abbaye de Ste Marguerite (500 m ), fondée au début du
XIIe siècle par des Antonins
affiliés à l'abbaye de Cluny et protégée par les sires de Vergy. Il n'en
reste que les murs et la nef, perdus dans la végétation. De
grands faux bouillons blancs (ou molènes cierges de Notre-Dame !) poussent
autour des ruines.
Je quitte l'abbaye en longeant la source du Vivier des Moines ;
je passe à la ferme des Buttes (maison natale d'un poète local) et je continue
à travers bois et terres sur le plateau. A gauche, vue sur les falaises qui
dominent la vallée du Rhoin. J'arrive au petit village perché de Clavoillon où
m'attend Viviane.
Nous nous éloignons avec le
Trafic pour trouver un endroit où manger. Pas évident. Nous nous arrêtons dans le virage d'un chemin creux.
Ensuite je reprends mon parcours à Clavoillon, passe sous
l'autoroute A6, rejoins des pâtures et continue vers le sud en un parcours
souvent boisé. Après la ferme de la
Bâche , je me dirige dans des friches et pâtures
broussailleuses pendant 2
kilomètres . Un sentier me mène ensuite vers un éperon
rocheux, le Pas de St Martin. On y voit encore un mur cyclopéen qui barrait un
châtelet préhistorique. Après le passage de l'éperon, le sentier descend dans
une combe. Il remonte ensuite en sous-bois, coupe le ballast d'une ancienne
voie ferrée et emprunte des lignes forestières ascendantes très raides. Sur le
Montferrand, le GR 7 chemine en balcon dans des bois de pins, puis il descend dans
la plaine de la combe
St-Benoît et atteint Meloisey.
On se retrouve là dans les « Hautes-Côtes de Beaune »,
aux vins réputés.
Viviane et moi descendons
alors dans la vallée et rejoignons Savigny-lès-Beaune.
Nous nous rendons dans un
camping, peuplé essentiellement de saisonniers venus pour les vendanges.
Belle densité du montage photo, richesse des liens... Intérêt et plaisir d'une lecture se rapportant à des lieux inconnus...
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