Dernière étape.
Au débouché de Lys,
le GR, à hauteur d'un ancien moulin, bifurque et longe le ruisseau la Guye. Il rejoint une
route, traverse Cersot et se poursuit dans le bocage, paysage ouvert et
vallonné parsemé de haies, de murets et de pâtures, souvent sur des routes
goudronnées. Il franchit ainsi la ligne du TGV Paris – Lyon, impressionnante
saignée dans le paysage. La ferme de la Malterre , située au bord de la voie, vit au
rythme assourdissant des passages de trains.
Je descends vers le ruisseau le Brennon. C'est par là que je
retrouve Viviane. Remontant au hameau de la Vozelle , nous poursuivons en voiture le GR
jusqu'à ce qu'il bifurque dans un chemin de terre. Nous nous arrêtons alors
pour manger au soleil au bord d'une haie. Un engin agricole taille les haies de
manière très grossière, cassant plutôt que taillant tout ce qui dépasse.
Laissant Viviane allongée dans sa chaise longue, je reprends mon
chemin. Bordé d'arbres et de haies, il progresse au milieu des clôtures. Puis
c'est un parcours forestier dans le bois de Chaleutre et d'autres bois
communaux. L'altitude augmente insensiblement.
J'arrive au pied de la butte de Mont-Saint-Vincent. Il me
reste à gravir le flanc de la colline et déboucher dans le village. Un chant
pur s'élève du chœur de l'église : c'est une choriste en répétition…
Butte-témoin du Massif central, Mont-Saint-Vincent est un
village perché sur l'arête des monts du Charolais. Une table d'orientation (603 m ) permet une vue
remarquable sur les monts du Charolais droit devant et les monts du Mâconnais à
l'est (entre autres).
Il est 16h15. J'arpente les rues de ce beau village sous un doux
soleil de fin de saison. Viviane me rejoint. Nous nous promenons dans les rues
et allons boire une bière à la terrasse d'un café.
Ici prennent fin ces dix journées de randonnée. Dix journées
ensoleillées sans aucune fausse note !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire