mardi 3 mars 2015

Mercredi 7 juin 2000 : St-Maurice-de-Navacelles – Lodève.

Il va encore faire chaud aujourd'hui. On se lave sous la cahute en bois. Viviane prend une douche.


Le GR 7 est juste à côté. Je repars avec Oscar à 10h15. Au bord du chemin se trouve une ancienne citerne restaurée qui servait à entreposer des pains de glace.
Je chemine sur une petite route. Des craves, petits corbeaux à bec rouge, s'envolent à proximité d'escarpements rocheux. Les Grands Causses sont en France un des derniers refuges du crave.
Passage dans quelques endroits marécageux dont Oscar ressort dégoûtant.


Causse du Larzac


Je traverse le hameau des Besses, puis quelques fermes, dont beaucoup sont en ruines. Je coupe la D25, route toute droite qui traverse la plaine de la Barre, une large dépression du rebord sud-oriental du Larzac. Oscar plonge dans une lavogne, petite mare plus ou moins permanente destinée aux troupeaux de moutons.


Nous cheminons à une altitude de 600 m, sous un soleil de plomb qui monte à l'horizon. Eglantiers, chèvrefeuilles, cirses et sauges sont en fleurs dans la prairie. Des perdrix et des huppes nous ouvrent le passage.
Viviane nous attend au bord du chemin, à 13h, à l'entrée de La Vacquerie. Oscar ne va pas fort. On s'arrête dans le village : maisons cévenoles, et nombreux tumuli, dolmens et menhirs dans les environs. On mange dans un petit restaurant.

Je continue seul à 14h30 : Oscar est trop fatigué. Je monte dans la combe Roujal jusqu'à la bergerie de Tédenat (809 m).


Je rejoins la forêt domaniale N-D de Parlatges ; je chemine sur le flanc nord du serre de Mélanque, promontoire du Larzac. Sur le parcours, fleurissent des campanules. Je passe à côté de curieux édifices d'observation aux toits de tôle, désertés en apparence, avec des ordinateurs dans les pièces. Il doit quand même y avoir quelqu'un dans les environs !
Après le col de Mélanque, je monte vers le serre de Baou. Je m'égare dans une pâture à chevaux, sente indistincte dans la garrigue. Tiens, un « tag » au nom d'Oscar ! Je ne suis pas loin. En effet, je rejoins la route de Soumont à 18h50 où je retrouve Viviane et le chien. Fatigué après 7 heures de marche, je m'arrête là.
Ensuite le GR 7 va plonger sur Lodève.

Quant à nous, nous descendons en Trafic dans la vallée de la Brèze, dans un camping à Soubès. Pour changer, il y a du monde dans ce camping. La région est plus touristique. Un bon bain dans la Brèze remet Oscar un peu en forme. 


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