Dans la matinée, nous passons à Dijon pour y faire
quelques courses (notamment des cartes au 25000ème pour la suite de
l'itinéraire).
Nous sommes de retour près de la ferme de la Rente du Fays à 11h30.
Je monte jusqu'à la ferme de la Rente du Fays. Après une pâture
de taureaux, je poursuis sur la route avec une vue étendue sur les massifs
boisés environnants. Bifurquant dans les prés, j'atteins la lisière de la forêt,
contourne les champs en un vaste détour et descends par un thalweg dans la combe Bouchard.
Après le viaduc de
Velars, nouvelle incursion sur une colline calcaire à la végétation
buissonnante.
Je descends alors dans la vallée de l'Ouche, vallée
transversale qui coupe en deux la bordure orientale des plateaux de l'est et
débouche aux portes de Dijon. Je pénètre à Velars-sur-Ouche. Je sors du village
par le sud, traverse successivement l'Ouche, le canal de Bourgogne, l'autoroute
A38, pour atteindre le hameau de la
Cude.
De l'autre côté de la vallée, c'est maintenant le plateau de
Côte d'Or que le GR 7 attaque.
Rebord oriental de la
« Montagne », dominant la plaine de la Saône de corniches
escarpées, la « Côte » est entaillée de vallées souvent sèches (les
combes) aux parois abruptes et comparables aux reculées du Jura. Les sommets
sont couverts de pelouses calcaires (les friches).
L'itinéraire retrouve la forêt, s'engage dans le chemin du bois
de Conge, rejoint une route forestière et gagne la fontaine Ste-Anne
(source d'eau potable). Puis il grimpe à la chapelle de N-D d'Etang (543 m ). Chapelle du XVIe,
reconstruite au XIXe siècle, c'est depuis 500 ans le centre d'un
pèlerinage à la Vierge
Noire.
Il est 14h. J'ai rendez-vous ici. Mais pas de Viviane !
J'attends encore une demi-heure qu'elle arrive. Elle a failli se planter avec
le Trafic et a dû demander de l'aide à des agriculteurs. Nous mangeons en sous-bois
aux alentours de la chapelle.
Je poursuis dans l'après-midi mon chemin vers le sud, sur la
crête de la côte d'Etang. Un groupe de parapentistes occupe le sentier.
Toujours sur les sentiers du Club Alpin, le GR passe au col de la Mialle , plus loin au col de
la Toppe. Végétation
buissonnante de pelouses calcaires, avec prunelliers, noisetiers et
genévriers.
Je croise quelques vététistes. Je traverse le mont boisé de la Toppe et, de l'autre côté,
je descends au refuge de la
Rente de Chamerey. Après la traversée de la combe Rouge, je
débouche dans des prés. Le chemin longe des haies aux fruits d'automne
abondants : mûres, prunelles, noisettes ainsi que cornouilles, les baies de
cornouiller mâle (Cornus mas). Ces
dernières sont comestibles, et c'est pas mauvais !
Je passe devant la ferme de la Reppe et j'atteins Chambœuf. Ce village du
plateau de la Côte
d'Or marque l'entrée dans les « Hautes-Côtes », pays des petits
fruits rouges (cassis, framboises, groseilles…) et du vignoble. Ce pays, même
s'il ne donne pas les grands crus de la « Côte », offre des vins blancs aligotés fruités.
J'ai encore parcouru 23 km aujourd'hui. A l'entrée du village, au
bord du GR, se situe un camping sur une butte. Je m'y rends avec Viviane qui
vient de me rejoindre. C'est un grand camping assez agréable, avec des animaux
de ferme et très peu de monde. Nous nous y installons pour la soirée et la nuit
: pot, balade puis repas au restaurant du camping.
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