mardi 3 mars 2015

Vendredi 22 septembre 2000 : Canal du Midi – Villasavary.

Hier, je ne m'étais pas trompé de chemin, mais le GR a été dévié un peu plus loin.
A 10h, Viviane me dépose avec Oscar devant la ferme de la Peyruque. Nous rejoignons le canal du Midi.
Le canal du Midi, conçu et construit au XVIIe siècle par Pierre-Paul Riquet, met en communication l'Atlantique et la Méditerranée. Long de 240 km entre Toulouse et Sète, il est joint à la Garonne par le canal de Brienne creusé en amont de Toulouse.
Vingt kilomètres plus à l'ouest du GR 7, le seuil de Naurouze (ou du Laurageais) est le point de partage des eaux entre le bassin atlantique et le bassin méditerranéen (entre Bassin d’Aquitaine et plaine du Languedoc). C'est l'endroit le plus haut du canal (190 m) où parviennent les eaux de la Montagne Noire grâce aux rigoles.

Dernière journée de marche. Je n’ai de nouveau plus de topoguide du GR 7 : retour aux cartes de l'IGN.
Le GR longe la berge du canal vers l'ouest pendant 4 km. Dépaysement total après onze jours de forêt et de montagne : on croise des péniches et des plaisanciers. A la première écluse, on salue Oscar avec de grands gestes. « Hello, what’s his name ? » Oscar n'en demande pas tant. Il préfère plonger dans le canal, lorsqu'il le peut, car les berges sont hautes. Après la deuxième écluse, le chemin se rétrécit, devient plus sauvage. En une heure, on a rejoint un pont qui enjambe le canal. Viviane nous attend au bord de l'eau. La chaise longue est sortie. Des cyclistes nous doublent au moment où Viviane se croyant à l'abri des regards entreprend de faire pipi…
Je vais maintenant continuer seul pour épargner la grande chaleur à Oscar. Je vais cheminer vers le sud à découvert, le long d'une route départementale qui traverse la plaine.
Trajet monotone à travers les champs retournés, toujours avec la vue lointaine sur les pics pyrénéens. Je croise la D33, ancienne voie romaine d'Aquitaine ; j'enjambe la voie ferrée puis l'autoroute des Deux Mers.
Le soleil monte dans le ciel. J’apprécie ma casquette saharienne ! Après l'autoroute, le GR 7 emprunte de petites routes à travers les cultures et les fermes éparses. Puis il se dirige vers une première colline que l'on aperçoit de loin, sur laquelle est perché Villasavary.
Je traverse le village par une rue latérale et je retrouve Viviane à 13h10.
Une sympathique auberge nous accueille. Nous buvons une bonne bière sous la tonnelle d'une arrière-cour et nous y prenons le repas. Un vieux chat sommeille, surveillé par Oscar…




Fin de la 11ème période




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