Je me lève tard. C'est le soleil qui me tire de dessous la toile. Le somnifère
destiné à la première nuit sous tente y est pour quelque chose.
Je démarre à 10h45.
Je traverse Le Bessat, rigoureusement sur la ligne de partage
des eaux (entre église et mairie !). Le chemin monte alors vers une crête à la
croix des Fosses. Juste à côté, le Creux du Loup rappelle un fait divers
lointain.
Le GR suit la crête du Grand Bois et descend vers le col de la République (1127 m ), entre Saint-Etienne
d'un côté et Annonay de l'autre. Une auberge est ouverte. Je m'y arrête pour
casser la croûte : omelette et charcuterie.
L'après-midi, une piste forestière puis une petite route en
corniche m'amènent successivement aux Chaumasses, à Gimel (gîte d'étape) puis
au Piard. Après le carrefour du Bruand, le GR continue vers la D 74.
Descente alors par un raccourci évitant les lacets de la route
pour atteindre le Tracol (1030
m ), point de passage entre Loire et Haute-Loire. Le sac
à dos est lourd, je m'arrête à l'hôtel pour me reposer un moment et boire deux
bières.
Vient maintenant l'ascension d'un massif boisé des monts du
Vivarais. Le chemin suit à peu près la limite départementale entre Loire et Haute-Loire,
également bordure sud du parc naturel régional du Pilat. Par une forêt de
sapins bordée d'un fossé qui marque la limite départementale, j'arrive au pied
du signal de Pyfara. Quittant la
Loire et le parc naturel régional, j'atteins un peu plus loin
le carrefour de Cellarier (1309 m ), croisée de chemins forestiers à la
limite de la Haute-Loire
et de l'Ardèche. L'ancienne croix de bois est maintenant déplacée à une
centaine de mètres de là. Le lieu est encore éclairé par quelques rayons de
soleil. Je décide de m'arrêter là.
J'y installe la tente vers 19h, puis je mange adossé à un arbre,
passe la soirée aux abords, avec une bouteille de rouge… Je me couche vers 21h.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire