mardi 3 mars 2015

Jeudi 6 mai 1999 : Croix de Chaubouret – carrefour de Cellarier.

Je me lève tard. C'est le soleil qui me tire de dessous la toile. Le somnifère destiné à la première nuit sous tente y est pour quelque chose.
Je démarre à 10h45.
Je traverse Le Bessat, rigoureusement sur la ligne de partage des eaux (entre église et mairie !). Le chemin monte alors vers une crête à la croix des Fosses. Juste à côté, le Creux du Loup rappelle un fait divers lointain.
Le GR suit la crête du Grand Bois et descend vers le col de la République (1127 m), entre Saint-Etienne d'un côté et Annonay de l'autre. Une auberge est ouverte. Je m'y arrête pour casser la croûte : omelette et charcuterie.
L'après-midi, une piste forestière puis une petite route en corniche  m'amènent successivement  aux Chaumasses, à Gimel (gîte d'étape) puis au Piard. Après le carrefour du Bruand, le GR continue vers la D74.
Descente alors par un raccourci évitant les lacets de la route pour atteindre le Tracol (1030 m), point de passage entre Loire et Haute-Loire. Le sac à dos est lourd, je m'arrête à l'hôtel pour me reposer un moment et boire deux bières.
Vient maintenant l'ascension d'un massif boisé des monts du Vivarais. Le chemin suit à peu près la limite départementale entre Loire et Haute-Loire, également bordure sud du parc naturel régional du Pilat. Par une forêt de sapins bordée d'un fossé qui marque la limite départementale, j'arrive au pied du signal de Pyfara. Quittant la Loire et le parc naturel régional, j'atteins un peu plus loin le carrefour de Cellarier (1309 m), croisée de chemins forestiers à la limite de la Haute-Loire et de l'Ardèche. L'ancienne croix de bois est maintenant déplacée à une centaine de mètres de là. Le lieu est encore éclairé par quelques rayons de soleil. Je décide de m'arrêter là.
J'y installe la tente vers 19h, puis je mange adossé à un arbre, passe la soirée aux abords, avec une bouteille de rouge… Je me couche vers 21h.


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