On n'est pas loin du col de
Festes. On y redescend en Trafic.
Au col de Festes,
je me mets en route avec Oscar.
Nous montons vers une crête ; nous descendons ensuite dans un
sentier boueux qui devient vite un
ruisseau. Le GR 7 emprunte le lit du ruisseau, gonflé par les pluies d'hier,
parmi les broussailles et les ronces. Les pieds sur chaque bord, j'avance en
canard, évitant autant que possible de marcher dans l'eau. Oscar m'attend : il
semble penser que je ne vais pas bien vite aujourd'hui…
Je débouche dans des prairies à hauteur de la route qui mène à
Chalabre. En face, je gagne le hameau des Tougnets. Un chien qui sommeillait
entreprend de nous suivre, l'air peu aimable. On monte au col des Tougnets. Au
milieu des prairies, le col est exposé au vent. Le chien nous suit toujours.
Le sentier rejoint une lisière, monte en forêt jusqu'au col de
Lapeyrouse. S'orientant à l'ouest, le GR chemine sur la crête du serre du Bac.
Le versant sud est dénudé. On a une belle vue sur le château de Puivert qui
domine la région. Le
sentier descend dans les prairies. Oscar se lance à la poursuite d'un rapace.
Il en profite pour se rouler dans les fumures. Immonde ! On traverse un
ruisseau puis on monte vers le château de Puivert perché sur un piton
au-dessus du village : ruine féodale (XIIe et XIVe
siècles) flanquée d'un imposant donjon. Plusieurs salles sont réhabilitées et
visitables.
On quitte le GR pendant 600 mètres pour
descendre dans la vallée à Camp Ferrier. Viviane nous attend au bord de la route. On remonte vers la plate-forme sous le château pour
manger dans le fourgon. Auparavant, on va nettoyer Oscar sous les giboulées.
L'après-midi, je repars seul vers l'est, sur la crête en face du
château. Mon parcours va être ponctué de giboulées aussi soudaines que brèves.
Au bout d'un moment, abandonnant la crête, je bifurque vers la vallée de
Nébias, dévalant le versant sud jusqu'à la route départementale où je rejoins
le Sentier Cathare. Ce sentier longe le flanc de la vallée, à peu de distance
de la route, entre landes et friches. Je débouche sur des prairies et pénètre à
Nébias entre deux giboulées.
Viviane m'attend dans le village, sur la ligne de partage des
eaux Atlantique – Méditerranée.
Nous retournons au château de
Puivert, et nous nous installons dans une clairière repérée tout à l'heure sur
le GR à quelques centaines de mètres des ruines. Le ciel se dégage et le soleil
couchant rase la clairière.
A la tombée de la nuit, quelqu'un vient tourner autour de
nous, nous prévient qu'il se passe des
« choses » la nuit dans le château et que donc il dort à l'intérieur
des ruines. De quoi rassurer Viviane ! Effectivement, promenant le chien à la
nuit, j'apercevrai de la lumière dans le donjon…
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