mardi 3 mars 2015

Vendredi 16 octobre 1998 : Brullioles – St-André-la-Côte.

Au matin, le brouillard gomme le paysage.


Nous rejoignons Brullioles pour 9h30.

Temps brumeux. Je descends à travers prés, franchis le ruisseau de Cosne et remonte sur l'autre versant. Je traverse Brussieu puis je rejoins la vallée de la Brévenne.
Alors le GR 7, grimpant le flanc nord-ouest  de la chaîne d'Izeron, rejoint aux Averges le GR de pays Tour des monts du Lyonnais. C'est un parcours à découvert qui arpente une crête latérale, dans les pelouses. Les GR traversent la Maillardière et grimpent vers la Fromenterie, un hameau de résidences secondaires.
Les nappes de brouillard du versant est tentent de passer la crête sans succès, frontière invisible dont les troupeaux sont les gardiens…
Les GR traversent la route et grimpent au col des Brosses (894 m), sur un chemin en lisière. Sur la colline en face, une ruine se découpe à l'horizon.


Je descends alors sur le versant ensoleillé par le bois de la Lienne ; je rejoins le carrefour routier de la croix Perrière où je retrouve Viviane à 13h.
L'après-midi, contournant le crêt de la Poipe, je poursuis en forêt. J'atteins ensuite Rochefort, joli hameau médiéval adossé au flanc d'une colline.
Le chemin contourne le bourg de St-Martin-en-Haut, en une promenade aménagée le long de lotissements, de prés et de friches. Le soleil d'automne est agréable. Je m'arrête dans un bistro. C'est l'heure de la sortie du boulot. Ici tout vit au rythme de Lyon, tout proche. Les conversations aussi…
Je poursuis sur une petite route qui monte doucement jusqu'au Rieu. Ce ruisseau franchi, le sentier grimpe plus fortement à travers prés sur les flancs du signal de Saint André, point culminant des monts du Lyonnais à 934 m. Son versant oriental plonge sur la vallée du Rhône. J'en contourne le sommet, à 920 m, et je rejoins Saint-André-la-Côte, niché entre deux monts. Il est 17h45.

Nous montons avec le Trafic sur la colline au-dessus du village, pour y passer la soirée et la nuit, à côté d'un transformateur. Le vent souffle et il fait froid. La vue porte loin. Au delà de la vallée du Rhône, émerge le dôme enneigé du Mont Blanc.


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